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Réunis pour Sorbonne Université
Elections au conseil de la faculté des Lettres
 
14 novembre 2017

Nos listes réunissent des candidates et des candidats de tous horizons et de toutes les composantes de la faculté des Lettres, pour certains ayant déjà exercé des responsabilités dans l’université, pour d’autres s’engageant pour la première fois. Représentatifs de la variété de notre communauté, nous défendons l’indépendance académique et la collégialité qui sont les fondements des libertés universitaires. Tout en étant profondément attachés à nos disciplines et à leurs spécificités, nous avons en commun de vouloir la pleine réussite de la nouvelle université, en lien et en parfaite cohérence avec les candidats « Réunis pour Sorbonne Université » aux conseils centraux et aux autres conseils de faculté, dont nous partageons les objectifs indiqués dans le programme universitaire. Pour y parvenir, la faculté des Lettres doit jouer un rôle dynamique et positif dès les débuts de Sorbonne Université et profiter de ce nouveau cadre pour améliorer la réussite étudiante dans nos formations et l’excellence de notre recherche.

Que va apporter la nouvelle université à la faculté des lettres ?
  • Cette nouvelle université doit permettre une amélioration des formations, par de nouveaux moyens et un véritable soutien donnés à l’innovation pédagogique, par l’échange de bonnes pratiques, par l’introduction raisonnée de la pluridisciplinarité pour les étudiants qui la souhaitent. Le dialogue avec nos collègues scientifiques et médecins, mis en place depuis plus de dix ans, se renforcera pour le plus grand bénéfice de tous, qu’il s’agisse de formation ou de recherche.

  • La faculté des Lettres va bénéficier du prestige et de l’aspect global de la recherche à Sorbonne Université pour consolider ses partenariats européens et internationaux et en construire de nouveaux. Nous allons nous insérer dans un réseau d’excellence en Europe et dans le monde, dont les prémices se manifestent déjà grâce aux accords conclus dans le cadre de l’Idex. Le financement pérenne comme les financements régionaux, nationaux et internationaux de la recherche doivent aussi profiter de ce nouveau cadre pour se développer.

  • La nouvelle université est l’occasion de repenser le soutien à la formation et à la recherche pour plus de fluidité, de proximité, d’efficacité. La réorganisation des services doit se faire progressivement et dans la concertation permanente avec nos collègues Biatss, pour qu’aucune évolution ne soit imposée. La nouvelle université n’a de sens que si elle apporte à tous, enseignants-chercheurs et enseignants, étudiants, personnels administratifs une amélioration globale des conditions de travail et la réduction réelle des tracas quotidiens de gestion. Cela suppose une véritable collaboration entre niveau universitaire et niveau facultaire, ainsi qu’un dialogue constant entre les facultés. Les listes « Réunis pour Sorbonne Université », qui seront présentes dans tous les conseils et à tous les niveaux, sont les mieux à même d’assurer cette coordination.

  • Il n’y a pas dans notre esprit une couche supplémentaire qui s’ajoute avec le niveau universitaire : cela serait un échec de notre projet de facultés fortes dans une université forte. Les services universitaires bénéficient à l’ensemble des facultés et sont en appui à leur bon fonctionnement.

  • Nous serons plus forts pour exiger au niveau national des politiques dans l’intérêt de nos disciplines du secteur lettres et sciences humaines, qu’il s’agisse de leur présence et de leur contenu dans l’enseignement secondaire, de leur valorisation dans les politiques budgétaires et les créations de postes, de leur place éminente dans la recherche au service de la société.

  • La nouvelle université ouvre à nos collègues administratifs un élargissement considérable des possibilités de mutations et de carrières. La future faculté des Lettres doit jouer un rôle actif auprès de ses personnels pour les informer de ces possibilités et les accompagner dans leurs choix.

Que va apporter la faculté des lettres à la nouvelle université ?
  • La faculté des Lettres, son conseil et sa doyenne ou son doyen seront les partenaires indispensables de la présidence de la nouvelle université et de ses conseils centraux, en pleine égalité avec les autres facultés et dans une structure originale de collaboration que les listes « Réunis pour Sorbonne Université » expérimentent déjà.

  • L’expérience des collaborations passées en matière de formation, de recherche, mais aussi de vie étudiante, nous a prouvé que nos collègues des autres champs disciplinaires attendaient beaucoup de nous, dans un contexte où les lettres et sciences humaines se voient de nouveau reconnaître un rôle social majeur, à condition qu’elles ne s’enferment pas dans leur tour d’ivoire. Nos disciplines ne doivent pas se montrer frileuses et sur la défensive, ce qui ne correspond en rien à la richesse réelle de leur contribution. Elles ont beaucoup à dire sur des sujets neufs qui intéressent tous les étudiants de Sorbonne Université et tous les enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs.

  • Notre expertise est reconnue dans bien des domaines : humanités numériques, formation tout au long de la vie, vie culturelle étudiante, service interuniversitaire d’apprentissage des langues, publications des PUPS, création du seul campus décentralisé d’une université française à Abu Dhabi, valorisation numérique des thèses, pour ne citer que quelques exemples. L’échange de bonnes pratiques ne se fera certainement pas à sens unique.

  • Nos écoles internes, le CELSA et l’ESPE, qui restent rattachées à la faculté des Lettres, jouent un rôle considérable pour l’ensemble de la nouvelle université dans deux domaines clés, la formation des enseignants du premier et second degré, la communication et l’information.

  • Même si ce projet est porté par toute l’université, la faculté des Lettres est particulièrement sensible à la nécessité d’aboutir, dans un futur proche, à la création d’une faculté de droit et de sciences économiques, sans laquelle Sorbonne Université ne sera pas véritablement une université globale de recherche. 

Quelles priorités pour nos équipes au sein de la faculté des Lettres ?
  • Le projet de rénovation de la licence de Sorbonne Université vient d’être lauréat du PIA 3 et d’être doté d’une subvention de 13 millions d’euros, preuve de ce que nous sommes capables de réussir ensemble. Ces moyens s’ajoutent à ceux que l’Idex consacre déjà à l’innovation pédagogique. Parmi les différents objectifs pédagogiques, la généralisation d’une offre majeure/mineure en licence à l’horizon 2019 dans toutes les disciplines doit se faire avec souplesse, en prenant en compte les contraintes particulières des mentions et des parcours de la faculté des Lettres (dispersion des locaux, impossibilité de dupliquer les cours, possibilité de définir les capacités d’accueil maximales en majeure comme en mineure). Cette mise en place doit être accompagnée par une ingénierie pédagogique au service des UFR et bénéficiera des moyens du PIA 3. Nous offrirons ainsi à terme à tous nos étudiants la possibilité d’un cursus disciplinaire dans le cadre des licences existantes, d’une formation pluridisciplinaire, ou d’un double cursus. La possibilité pour ces étudiants de panacher une discipline littéraire et une discipline scientifique, même si elle ne sera sans doute pas le fait de très nombreux étudiants, donne à Sorbonne Université le privilège d’être le premier établissement d’enseignement supérieur français à casser pour tous les lycéens qui le souhaitent l’obligation absurde de choisir entre Lettres et Sciences.

  • En ce qui concerne la recherche, la priorité est bien sûr le soutien aux différents projets des équipes grâce aux fonds de l’Idex, mais aussi l’augmentation des doctorats financés ou des post-doctorats, en s’appuyant non seulement sur l’Idex, mais sur toutes les possibilités que la nouvelle université doit nous ouvrir (fondation, Cifre, etc.). Les instituts thématiques de recherche, structure souple de collaboration interdisciplinaire, ont aussi vocation à se développer autour de thèmes où les lettres et sciences humaines ont beaucoup à apporter. La faculté continuera de disposer sur son budget propre d’un fond d’investissement pour la recherche (FIR), dont le montant doit être non seulement préservé, mais augmenté.

  • Notre situation financière est saine, mais nous devons être vigilants à ce qu’elle le reste en préservant l’esprit de responsabilité budgétaire dont la communauté a fait preuve ces dernières années, car un dérapage, lourd de conséquences pour les emplois, la recherche et la formation, comme nous pouvons le voir dans des universités voisines, est toujours possible si la gestion n’est pas maîtrisée. Nous continuerons les efforts pour préserver notre capacité d’investir, qui s’est traduite par de nombreuses réalisations immobilières ces dernières années, qui doivent se poursuivre. La politique mise en place ces dernières années d’intéressement et de primes pour les personnels Biatss reste aussi une priorité, comme la lutte contre la précarité et le souci de requalification des emplois. La faculté des Lettres a aussi la responsabilité d’améliorer la qualité de travail des personnels administratifs qui lui sont rattachés par un souci constant d’amélioration de leurs conditions de travail au quotidien.

  • La gestion des carrières enseignantes commence tout juste à se développer. La particularité de notre faculté est d’avoir de très nombreux enseignants agrégés et certifiés, soit titulaires, soit contractuels. Des premières initiatives ont été prises qui doivent s’amplifier pour les aider à gérer au mieux les promotions et les éventuelles réintégrations dans l’enseignement secondaire, en lien étroit avec l’Inspection générale. En ce qui concerne les maîtres de conférences, l’Idex, qui avait déjà mis en place un fond d’aide aux jeunes chercheurs, doit nous aider à multiplier les occasions de congés pour recherche indispensables pour avancer dans l’HDR. Notre université doit jouer un rôle central dans une redéfinition nationale de la politique de recrutement des maîtres de conférences et des professeurs pour mettre fin à la scandaleuse situation de blocage qui dure depuis maintenant plus de dix ans. En ce qui concerne les promotions et les primes, la transparence doit rester la règle non seulement dans notre université, mais aussi dans les instances nationales qui en ont la gestion et nous serons très vigilants devant les dérapages qui ont pu être constatés dans ces instances ces dernières années. Le prochain conseil de faculté aura à délibérer sur le sujet et toutes les options sont ouvertes pour parvenir à un système transparent et collégial.

La création de la nouvelle université génère de façon tout à fait compréhensible certaines inquiétudes. En plein accord avec les candidats des listes universitaires et des autres facultés, nous prenons l’engagement solennel

  • de maintenir constants dans la faculté des Lettres les moyens humains, financiers, immobiliers de l’Université Paris-Sorbonne, à périmètre égal, comme cela est écrit en toutes lettres dans la charte qui accompagne les statuts de Sorbonne Université et qui a été votée par tous les conseils. Les transferts de personnel administratif vers le niveau universitaire seront limités et ne doivent se produire que si le niveau universitaire assume des responsabilités équivalentes au service de la faculté.

  • de garantir la spécificité pédagogique et scientifique de chaque discipline, notamment en ce qui concerne le doctorat. Il n’est pas question d’une uniformisation des pratiques qui serait une absurdité.

  • de garder la structure actuelle des composantes (UFR, écoles internes, ED, UMR, EA…) sauf bien sûr si ces mêmes composantes souhaitent une évolution. Rien ne sera imposé ni par l’université, ni par la faculté.

  • de conserver et développer nos relations avec des partenaires extérieurs à Sorbonne Université car pour nous rien ne serait plus contre-productif que de voir se constituer des ensembles universitaires parisiens fermés sur eux-mêmes. Certains parmi nos listes portent le projet de Sorbonne Université depuis ses débuts, d’autres s’en emparent seulement maintenant. Tous, nous souhaitons nous mettre au service de notre communauté pour que Sorbonne Université apporte à chacun de meilleures conditions de travail et de réussite. Dans ce premier mandat du conseil de faculté et de la doyenne ou du doyen qu’il élira, tout sera à créer. La construction de la nouvelle université sera une affaire de longue haleine, pour que tous puissent y apporter leur contribution. Le dialogue sera la seule méthode efficace. Nous nous y engageons avec tous les membres de la faculté des Lettres, en lien avec l’université et les autres facultés. Nous allons bâtir un établissement tout à fait neuf dans le système universitaire français. Ce défi enthousiasmant ne peut être relevé que si nous sommes réunis pour Sorbonne Université.

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